Boite à one-shot hispano-canadienne
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Boite à one-shot hispano-canadienne
Voilà je crée cette boite où je posterais des petits textes hetaliens de temps en temps ^^ Je commence en mettant ici un one-shot cadeau d'anniversaire pour Xou (son anniv' n'est pas pour tout de suite, mais vu que je pars pour 3 semaines à partir de demain je le met en avance au cas où)
- Spoiler:
- Phobie
-Allons Arthy, ce n’est quand même pas si compliqué. Une grande nation comme toi devrait avoir compris depuis le temps.
-Je ne t’ai rien demandé moi ! Si ça t’ennuie, tu peux t’en aller je ne te retiens pas.
-Et si je m’en vais, qui va t’apprendre. Tsss’.
-J’ai pas besoin d’aide.
-Nan mais j’y crois pas. Une nation insulaire, ex-pirate, et ancien empire maitre des Sept Mers et Océans ne sachant pas nager du haut de ses des deux millénaires d’existence, minimum, est en train de m’affirmer qu’il peut se débrouiller tout seul. Il faut le croire pour le croire tout de même. Il pouffa en évitant la gerbe d’eau que lui envoyait son rival.
Francis avait décidé de profiter des vacances d’Eté pour apprendre une bonne fois pour toute comment nager à Arthur. Ce dernier avait bien entendue râler, mais avait fini par se laisser faire. Le Français l’avait donc emmené sur une plage, à l’écart des zones fréquentées, et lui avait patiemment montré comment faire.
-Non, le problème n’est pas que tu n’arrives pas à coordonner tes gestes ou à retenir les mouvements.
-Insinuerais-tu que mon grand âge serait en cause ! Tu es bien placé pour me dire ça, vieux crapaud !
-Rosbif pourri !
-Répète un peu pour voir !
Et les deux vénérables pays commencèrent à se battre dans l’eau de mer. La bataille dura plusieurs minutes, pendant lesquelles ils s’aspergèrent mutuellement et s’enfoncèrent la tête dans l’eau. Lorsqu’ils eurent fini, ils partirent dans un grand fou rire qui acheva de les calmer pour de bon. Puis, le plus vieux décida que la récréation avait assez durée, et voulu reprendre ses leçons.
-Allez, on révise ! Arthur met toi bien à plat ventre sur l’eau. Ne t’inquiète pas je suis juste à côté, je t’empêcherais de couler.
Arthur répliqua qu’il n’avait pas besoin d’aide, mais fut quand même rassuré lorsque Francis plaça sa main sur ses côtes pour le retenir. Il n’était vraiment pas à l’aise dans l’eau. Il ne l’avouerait jamais, mais il avait peur… Cette peur remontait à plusieurs siècles de ça. Il se laissa peu à peu envahir par ses souvenirs, avant de secouer brutalement la tête.
-Qu’est-ce qu’il y a Iggy ?
-Rien, ne t’avise pas de me lâcher. Répliqua l’autre d’un ton sec.
-Oh, mais Grand Frère France n’a pas l’intention de te laisser mourir noyer, n’ai crainte. Nous sommes rivaux, et nous sommes les seuls nations à avoir le droit de nous tuer.
-Rectification. JE suis le seul à pouvoir dire quand TU dois mourir. Toi, tu n’as rien à dire.
Il poussa un glapissement lorsque l’ainé fit mine de lâcher, et darda un regard plein de reproche vers son ancien rival de toujours. Ce dernier lui tira la langue d’une manière très mature avant de le forcer à effectuer des mouvements. Mouvements que l’Anglais effectua sans trop de problèmes.
-Tu vois que tu sais nager mon lapin !
-I’am not you’re rabbit, stupid frenchie.
Les deux nations continuèrent de se chamailler ainsi, tandis qu’Arthur continuait à effectuer des mouvements. Lentement, très lentement Francis retirer ses deux bras, laissant de plus en plus l’Anglais se débrouiller seul. Ledit Anglais ne s’apercevait de rien, et continuait de répéter les mêmes mouvements. Pendant que tout irait bien, France souri et lâcha complètement son rival et se mit à marcher à côté de lui. Il était inconscient des images qu’Angleterre essayait de chasser de son esprit. Des images de son enfance. Des images qui l’avaient marqué à vie.
-Arrête de chouiner Arthur ! Il est grand temps que tu apprennes à nager !
Un jeune garçon roux d’environ 9 ans d’âge physique tirait derrière lui un enfant blond qui ne devait pas avoir plus de 6 ans. L’enfant blond avait l’air terrifié. Son grand-frère l’avait attrapé par le col alors qu’il était en train de jouer avec ses amis magiques, et l’avait trainé jusqu’au lac le plus proche. Insensible aux cris du plus petit qui ne voulait pas s’éloigner de ses amies féériques. Lorsqu’ils furent arrivés sur la berge du lac, Écosse poussa Angleterre devant lui et lui désigna l’étendue bleue qui s’étendait devant eux.
-Allez Arthur, ce n’est quand même pas si compliqué ! On t’a montré plusieurs fois comment il fallait faire.
-Mais Gwen, je n’ai pas envie de nager aujourd’hui. J’apprendrais plus tard, j’ai le temps non ? Protesta le petit blond.
-Non mais puis quoi encore ! Tu crois pouvoir attendre indéfiniment !
-Mais… J’ai…
-Tu vas aller dans l’eau fissa, et nager. Et tu n’a pas intérêt à en sortir sans mon autorisation ! Il donna un coup de pied à son frère.
-J’ai pas envie… Gémit Arthur en retenant difficilement ses larmes.
-Ah non ! Pas de larmes !
-Mais…
Arthur recula misérablement, mais son frère lui donnait des coups de pieds au derrière à chaque fois qu’il s’éloignait trop à son gout. Il commença à gémir et des larmes commencèrent à couler sur ses joues. Il poussa un cri de peur lorsqu’il se senti soulevé par les aisselles. Gwenaël, fatigué d’attendre, avait décidé de passer à la vitesse supérieure. Puisque son frère ne voulait pas se jeter à l’eau, il allait l’y aider ! Indifférent aux cris de son cadet, il se rapprocha de l’eau.
-Non Gwen, s'il te plait ! Hurlait le petit Arthur pendouillant au bras de son frère qui le tenait fermement par le col
-Va bien falloir que tu te décides à apprendre! Tes ennemis se moqueront de toi si tu te révèle aussi incapable ! ET CESSE DONC DE PLEUNICHER!!! Je vais te lancer loin dans le lac, là où tu n’auras pas pied. Tu seras bien obligé de nager pour ne pas mourir.
-NO !!!! NO!!!! PLEASE!!! Arrête-toi!!!
-SHUT-UP BLOODY ENGLISH!!! Tu me casses les oreilles !
La nation rousse s’arrêta à quelques mètres de l’eau, son petit frère toujours dans ses bras. Comprenant que son frère n’avait cure de ses envies, Arthur commença à gesticuler dans tous les sens. Espérant ainsi le faire lâcher prise. Mais l’Ecossais le tenait fermement, et commença à le soulever dans les airs. Il hurla encore plus fort.
-Arthur, tu commences à couler là, fait attention. Ça fait cinq fois que je dois te rattraper pour ne pas que tu te noies.
-Humf.
Arthur continua de nager, tandis que Francis s’était rapproché de lui pour pouvoir le surveiller. Il sentait que son élève commençait à avoir des problèmes et n’aimait pas ça. Il allait continuer à l’observer, peut-être découvrirait-il ce qui clochait chez lui. Il avait déjà dénoté des hésitations et des moments de faiblesse. Soudain…
- Arthur attention !
Trop tard, une vague venait d’engloutir le pauvre Angleterre sans qu’il ne puisse faire quoique se soit. L’Anglais, à moitié assommé, essaya désespérément de remonter à la surface. Pendant ce temps des images continuaient à défiler dans son esprit. L’impact de la rencontre entre son corps et la surface du lac. Sa lutte quasi désespérée pour remonter à la surface. Le sentiment de désespoir qui l’avait envahi à ce moment là. Au bout de plusieurs minutes de lutte, il avait finalement réussi à revenir à la surface.
-Arthur, ça va ? Pas trop secoué ?
France avait à peine eut le temps de réagir que la vague avait submergé son Anglais, et l’avait projeté plusieurs mètres plus loin. Il avait aussitôt plongé pour aller le récupérer, sachant très bien qu’il n’arriverait pas à remonter de lui-même. Lorsqu’il avait pût le repêcher, Arthur était en train de se noyer, mais toujours conscient. Il ne comprit pas ce qu’il se passa lorsque la nation aux yeux verts lui sauta à la gorge, avec la ferme intention de l’étrangler.
-BLOODY FROG !!! T’as voulu me tuer avoue !! Tu préméditais ma mort pour pouvoir envahir mon territoire ! Tu pensais pouvoir te débarrasser de moi en utilisant se stupide procédé ! I HATE YOU !!!
-Mais enfin reprend-toi mon lapin, tenta Francis en essayant de se défendre, comment peux-tu t’imaginer des choses pareilles. Je ne pouvais quand même pas prévoir que cette vague allait t’avoir comme ça.
-Ne te cherches pas d’excuses scélérat !
-Et puis si je voulais vraiment te tuer, tu crois que je t’aurais sorti de l’eau ?
-Toi et mes frères vous… Non, laisse tomber. La leçon est terminée. Il lâcha son rival et commença à se diriger vers la plage.
-De… Qu’est-ce que tes frères ont à voir dedans ?
-Rien ! Laisse tomber je t’ai dit.
-Arthur, revient ici ! Je veux juste t’aide je te rappelle.
Francis commença poursuivre son rival pour lui tirer les vers du nez, mais se dernier ne se laissa absolument pas faire. Le blond aux yeux verts fini par semé son rival et retourna au pavillon qu’ils avaient loués avec France, les jumeaux américains et ses frères (qui avaient absolument tenus à venir… Pour passer des vacances en famille qu’ils avaient dit) Il balança sa serviette sur Ecosse, qui eut le malheur de se trouver sur son passage, et alla s’enfermer dans sa chambre. Quand Francis rentra à son tour, il trouva les ainés Kirkland assis autours d’une table. Gwen râlant encore parce que « la saleté de petite teigne à tête de paillasson » comme il le disait lui avait balancé sa serviette à la figure.
-On a été trop gentil avec ce sale gosse, c’est moi qui vous le dis. Grognassait-t-il sans remarquer la présence de son cousin.
Liam avait l’air plus qu’ennuyés de ses plaintes à répétition. Tristan leva les yeux vers le Français, et le salua. Attirant ainsi l’attention de la fratrie sur le latin. Latin qui fixa les trois frères un par un, se demandant lequel pourrait lui apporter des explications sur ce qu’Arthur lui avait dit tout à l’heure. N’arrivant pas à se décidé, il leur demanda de but en blanc si l’un d’eux n’avait pas quelque chose à voir avec l’incapacité d’Arthur à nager. Leur réaction valait le coup d’œil. Liam darda un regard assassin à son frangin roux, tandis que Tristan émit un petit « hum, hum » coulant lui aussi un regard vers le rouquin. Rouquin qui s’apprêtait à émettre une protestation avant de croiser le regard de son cousin.
-Mais euh… C’est de sa faute d’abord ! Et puis vous n’allez pas me dire que vous n’aviez pas envie de faire pareil vous deux ! Termina-t-il à l’intention de ses frères avant de croiser les bras et de détourner la tête.
-Oh si, on avait envie qu’il apprenne à nager pour ne plus avoir à aller le sauver à chaque fois qu’il manquait de se noyer. Mais entre vouloir qu’il arrête de nous appeler à chaque fois, et le forcer comme tu l’as fait… Commença Tristan.
-Eh oh ! Il n’est pas mort à ce que je sache.
-Ben tient, encore heureux. Je n’ose pas imaginer la colère de Britannia là-haut si tu l’avais laissé. Lâcha Irlande d’un ton mordant.
-Écosse…
Le ton du Français commençait à devenir menaçant. Gwenaël déglutit difficilement, tandis que ses deux frères commençaient à ricaner. Ils n’avaient aucune pitié pour leur frère dans ce cas là. Certes, ils adoraient tourmenter leur cadet, mais ce que la nation rousse était inadmissible. Ils voulaient lui mener la vie dure, pas le tuer.
-Ben… Tu te souviens comment Arthy était quand il était gosse ? Il criait toujours, surtout quand on faisait quelque chose qu’il ne voulait pas. Ça n’a pas beaucoup changé d’ailleurs, l’âge ne lui réussi pas.
-Gwen. Explication. Maintenant.
-Il refusait d’apprendre à nager. On avait beau lui montrer de toutes les manières possibles il ne voulait rien entendre. Peureux à un point pas possible. Alors ben, un jour j’en ai eu marre. J’ai voulu passer à la vitesse supérieure.
Il avait débité son discours sur un ton qu’il voulait assuré, même si le regard que lui lançait le Français commençait à se noircir sérieusement. Bon d’accord il avait peut-être un peu, beaucoup exagéré en traitant son frère ainsi. Peut-être bien que l’incapacité d’Angleterre à nager venait de cette époque. Mais il ne pouvait pas savoir que le sale rosbif paniquerait ainsi dans l’eau du lac. Arthur s’était contenté de se débattre en l’appelant à l’aide. Il n’avait absolument rien fait pour nager, pas étonnant qu’il ait coulé.
-Oh ça va. Il avait qu’a nagé tout seul aussi. Il m’énervait à toujours geindre ! Alors… Ben…Bon, j’avoue je l’ai peut-être jeté un peu trop loin.
-QUOI !!!!
-Un peu beaucoup trop loin même. Précisa Tristan, mesquin.
-Je me demande ce que t’aurais fait si j’avais fait pareil moi. Se moqua l’Irlandais.
Tu as… Jeté Arthur dans le lac ! S’exclama Francis qui n’en revenait pas.
-Ouais. Et Môssieur n’a pas fait dans la demi-mesure. Il a réussi à l’envoyer au centre du lac. Je me demande encore ce qui lui a pris.
-Oh ça va toi. Si ce rapporteur de Gallois n’avait rien dit, tu n’aurais jamais rien sût !
France était partagé entre l’effarement, la colère et l’incompréhension. L’espace de quelques instants il envisagea sérieusement d’attraper Gwen par le col, de le trainer jusqu’à la falaise la plus proche, et de le balancer le plus loin possible dans la mer. On ne balançait pas un enfant dans l’eau comme ça. Même si ledit enfant était une teigne comme Angleterre !
-Écosse comment as-tu pût faire ça !
-Facile, je l’ai pris par-dessous les bras et je l’ai jeté dans la flotte. Répondit le rouquin de but en blanc.
-Comme ça !
-Comme ça. Et je maintiens que s’il avait fait quelques efforts, il aurait surement pût faire autre chose que du sur-place total.
Un claquement de porte fit taire les quatre nations présentes. Puis la porte se rouvrit, et on entendit les voix d’Alfred et Matthew se rapprocher. Les deux jeunes nations venaient de se faire bousculer par un Anglais visiblement très en colère. Ils voulurent savoir ce qu’il s’était passé, mais ils ne reçurent qu’un regard français très noir en direction d’un certain écossais qui émit un rire pas très rassuré.
-On discutera de ça plus tard. Gwen ne croit pas t’en tirer à si bon compte, c’est bien compris ? Sur cette menace, France sorti.
-Là mon cher brother, je crois qu’il est bien énervé. Fit Irlande, taquin.
-Oh, ça va hein ! Écosse prit une moue boudeuse.
-Euh… On a raté quelque chose ?
-Laisse tomber Alfred, ce n’est pas important. Répondit Tristan.
Arthur avait boudé pendant un bon moment dans sa chambre, avant de se rhabiller pour sortir. Il se dépêcha pour ne pas avoir à discuter avec le stupide frog, et était sorti aussi vite que possible. Peut-être même un peu trop vite, il avait peut-être claqué la porte, un peu trop fort. Tant pis. Il avait besoin d’être dehors, de respirer le bon air marin. Il voulait être seul avec lui-même. Il marcha le plus vite possible.
-Arthur, attend !
-Dégage stupide frog ! Je n’ai pas besoin de toi !
-Mais je veux juste te parler. Ralentit un peu !
-J’ai pas envie de te parler moi. Retourne donc voir tes cousins !
L’ancien pirate continua à marcher en accélérant l’allure, ne voulant surtout pas que son imbécile de rival le rattrape. Mais il fut contraint de s’arrêter, lorsqu’il s'aperçut qu’il allait vers un borde falaise. Zut de zut ! Et bien sûr, France était juste derrière lui. Ben tient ! Il prit son air le plus renfrogné et croisa les bras en carrant les épaules. Cela n’impressionna nullement le Français qui se rapprocha de lui.
-Arthur, c’est à cause de ce qu’il s’est passé avec Ecosse que tu n’arrives pas à nager ? Tu as peur de te retrouver aussi désemparé que lorsque tu étais enfant ? Demanda Francis en se rapprochant de lui.
-Que… N’importe quoi ! Et arrêtes de t’approcher !
-Arthur, laisse-moi t’aider. On va bien finir par trouver une solution à ta phobie de l’eau. Ne t’inquiète pas.
-Que ! Je n’ai pas peur de l’eau ! D’où tu sors un truc pareil toi !
-C’est évident pourtant.
-Pas du tout ! Tu racontes n’importe quoi !
-Arthur, arrête de reculer tu… IGGY !!!
Trop tard, l’Anglais mis un pied dans le vide et se retrouva entrainé par son poids. Il essaya en vain de se rattraper. Francis se précipita vers lui pour essayé de le rattraper, mais il trébucha sur une petite pierre. Les deux nations tombèrent donc dans l’eau dans un énorme *SPLOUTCH* Arthur se retrouva une nouvelle fois enseveli sous l’eau. Des images de cette fameuse journée recommencèrent à défiler sous ses yeux.
Arthur continua à se débattre. Ses membres s'engourdissaient de plus en plus, et de l'eau continuait à pénétrer dans sa bouche. Il essaya de se placer à l'horizontale pour nager, mais ça ne fit qu'empirer la situation, et il commença à s'étouffer. Il commença à s'enfoncer dans l'eau, et jeta des regards désespérés à son ainé. Ainé qui le regardait, bras croisé, depuis la rive. Sa tête commença à s'enfoncer dans l'eau, et il commença à penser qu'il allait mourir. Il coulait de plus en plus dans les eaux sales du Loch-Ness
France avait failli être assommé sous l’impact du choc. Il avait réussi à remonter à la surface, mais s’était aperçu que son rival ne l’avait pas suivit. Il replongea bien vite dans l’eau, et vit le corps d’Arthur qui s’enfonçait de plus en plus vers les profondeurs. Bizarre, d’habitude il se débattait et arrivait à remonter l’espace de quelques secondes. Là rien. Il se laissait couler comme un vulgaire caillou.
« Je ne veux pas mourir… Mamaï, je ne veux pas… »
Mais sa mère ne viendra pas le secourir, elle était morte. Et aucun de ses frères ne viendraient le sauver non plus. Des petites larmes s’échappèrent de ses paupières, tandis que ses yeux se fermaient lentement. C’était fini, bel et bien fini. Ayant abandonné tout espoir de survit, il ne fit pas attention à la main qui venait de saisir son col pour le remonter à la surface.
-Arthur ! Eh, Arthur ! Mais répond-moi bon sang !
Angleterre ouvrit les yeux et vit le visage visiblement très inquiet de son rival de Français juste au dessus de lui. Il cligna les yeux, et toussa pour éjecter toute l’eau qui s’était infiltrée dans ses poumons. France lui tapota le dos jusqu’à ce qu’il ait fini, puis l’aida à s’asseoir sur le sable chaud. Arthur tremblait légèrement, encore sous le choc de la noyade.
-Tu te sens bien Iggy ? S’inquiéta Francis.
-Je vais bien frog, pas la peine de t’inquiéter. Répondit-il en essayant de calmer les tremblements dans sa voix.
-On a eut de la chance que la plage n’ai pas été loin de la falaise. J’ai crut que tu étais mort.
-Tu pensais être débarrassé de moi si facilement, bouffeur de gastéropodes ?
-Oh, mais tu sais que ça me manquerais de ne plus me chamailler avec toi, mon lapin. Allez, on rentre, tu vas attraper froid.
-Je ne… Eh ! Qu’est-ce que tu fais !!
Sans crier gare, France souleva Angleterre en voulant le ramener au pavillon ainsi. L’Anglais se débâtit avec véhémence, ne voulant pas subir les moqueries de ses frères. Il gigota tellement qu’il fini par tomber dans le sable. Il se releva en envoyant plusieurs injures à l’encontre de son rival qui se retenait désespérément de rire. Lorsque le plus jeune fut debout, l’ainé l’attrapa dans ses bras, provoquant un nouveau hurlement.
-Tu sais Arthy, tu peux me le dire si c’est à cause de ce que ton frère t’a fait que tu ne peux pas nager. Je peux comprendre.
-Je ne suis pas aussi faiblard que tu sembles le penser frog.
-Alors comment se fait-il que tu ne sois toujours pas capable de nager, depuis le temps que je montre comment faire. Surtout que tu connais les gestes.
-…
-Iggy, il faut que tu apprennes à surmonter ta phobie. Si tu veux je peux t’y aider. Je ne te laisserais jamais te noyer comme ton frère l’a fait.
-… C’est promit ? Arthur tourna son visage vers Francis.
-Promit.
-Well… Je veux bien essayer, avec toi.
-Tu sais que j’adore quand tu rougis comme ça. Tout ira bien mon lapin, je serais là.
-Je ne sais pas si je dois vraiment être rassuré, mais bon… Allez, lâche-moi maintenant. Il se dégagea de l’étreinte du Français.
« N’empêche. Je me demande qui l’a sauvé lors de sa noyade au lac » S’interrogea France.
Gwenaël était resté un long moment sur els rives du lac, tapant des pieds parce que son frère ne réapparaissait pas. Vraiment, qui lui avait collé un petit frère pareil, hein ? Pourquoi est-ce qu’il prenait autant de temps à remonter à la surface ? Ce n’était tout de même pas si difficile que ça de nager.
-Arthy, je te préviens que si tu ne remontes pas tout de suite, je dirais à Francis que tu n’es qu’un sale trouillard !
Il attendit quelques secondes, persuadé que l’Anglais remonterait dans peu de temps. Il ne supporterait jamais de se faire ainsi humilier ainsi devant la jeune nation française. Malheureusement, rien ne vint. Aucune petite tête blonde aux yeux verts ne fit son apparition à la surface du lac. Un mauvais pressentiment commença doucement à s’insinuer en lui. Non, se n’était pas possible… Son frère n’était-il pas en train de se noyer ? Il fit demi-tour, en faisant mine de s’éloigner mais retourna presque immédiatement la tête.
« Il est… »
Même s’il n’aimait pas son frère cadet, il ressentait tout de même une certaine appréhension. Il ne pouvait quand même pas le laisser se noyer comme ça, si ? Il ne l’aimait pas et être débarrassé de lui le soulagerait presque. Mais il ne pouvait pas se défaire de l’idée qu’il devait aller le chercher. Il jura et se dirigea vers le lac. Si un jour on lui avait dit qu’il aurait peur pour son frère, il aurait bien rit tient.
« Arthur, je te jure que si tu joues la comédie tu vas me le payer ! » Lâcha-t-il juste avant de plonger à la rescousse de son petit frère.
Il dû se rendre à l’évidence, son petit frère était bel et bien en train de se noyer. Il l’attrapa par le col, le ramena contre lui et remonta le plus vite possible. Lorsqu’il fut de retour à l’air libre, il vit les tignasses noires et blondes de ses deux autres frères. Tristan, qui avait assisté au moment où Écosse avait lancé son frère à l’eau, était parti à la recherche leur frère irlandais. Irlandais qui avait vraiment l’air furieux contre son frère roux. Il lui passa un savon mémorable tandis que le Gallois lui avait jeté des petites pierres à la figure. Puis ils avaient ramenés le petit Arthur chez eux pour qu’il puisse se reposer.
-Tu crois que Francis va pouvoir l’aider à surmonter cette peur de l’eau ? Demanda Tristan à Liam.
-Bah… On peut toujours parier dessus si tu veux. Combien pour que notre cousin apprenne enfin au raton-laveur comment nager ?
-Et toi, combien qu’il va se venger sur Écosse pour ce sale tour ? Vu comment il a réagi, ça ne lui a vraiment pas plût.
-Oh, 99% de chance. Et je suis gentil.
Les deux frères ricanèrent dans un bel ensemble. Au loin on entendait les récriminations du Français à l’encontre de son cousin écossais. Visiblement le continental avait décidé de faire savoir sa manière de penser sur sa façon d’apprendre à son petit frère comment nager correctement.
-NON MAIS T'ES COMPLÉTEMENT BARJOT MON GARS!!! On ne balance pas ses petits frères à la flotte comme ça, même si on ne les aime pas et qu’ils sont aussi teigneux qu’Arthur !!! CRÉTIN DE PORTEUR DE JUPON D’OPÉRETTE!!! JE VAIS TE BALANCER AU MILIEU DE LA MÉDITERRANÉE ET ON VERRA COMMENT TU TE DÉBROUILLES POUR REVENIR !!
Matthew Williams- Canada
- Messages : 10
Date d'inscription : 01/04/2013
Re: Boite à one-shot hispano-canadienne
asjksahfksahfkjghlaSGJHKHHAhfksfhkgkdhgdkgk.... TOI! (Oui, je ne sais pas trop où mettre un commentaire, mais bon, comme c'est mon cadeau, hihihi, je vais me permettre de le mettre ici ce commentaire, tu vois je prends la peine de le faire, je suis une bonne personne, je le jure, mais comment est-ce que je pourrais ne pas te commenter après cela franchement?!)
D'abord, un bon gros merci pour ce cadeau en avance, tu es adorable! Sérieusement, je t'adore ma petit Mae, c'est vraiment gentil de ta part et tu n'avais vraiment pas à faire ça mais tu l'as fait alors je te dis un énorme merci. Un merci encore plus grand que l'amour des tomates pour Espagne, encore plus grand que le Canada tout entier, encore plus grand que tous les blocs légos du monde mis un à la suite de l'autre etencore plus que le 5 mètre de Prusse!!
Bref. À part cette énorme merci (j'espère que tu réalise sa grandeur), je te dis aussi un bien joué sur cette One-shots. Tiens, il me rappelle vaguement quelque chose et seul toi et moi sait à quoi je réfère, mais ça doit être notre commun amour pour les personnages blondinets ne sachant pas nager. Et aussi notre amour pour leurs fameux frères roux. Dont l'auteur original de l'histoire devrait vraiment mettre plus de l'avant. Mais bon, tu ne veux pas que je commence un long argument sur combien j'aime Écosse, bref. C'est terriblement adorable, j'ai adoré avec le ton d'humour à la fois et les petites parties un peu plus romantique ^^. L'ambiance qui règne dans cette One-shot est à la fois assez légère et mignonne, amusante, ainsi que plus profonde à certains passages, notamment dans les superbes Flash-Backs qui s'y trouvent. Ils sont superbes tout simplement car on sent très bien la peur qui s'y trouve et les sentiments y sont très bien décrit. J'aime bien comment tu as explorer l'idée de la peur de l'eau d'Arthie et aussi comment tu as réussis à inclure toute la belle famille Britannique. C'est vraiment superbe d,avoir fait ça, alors je te remercie encore et génial ce One-shot! ^^
(Et tu me connais, je ne suis jamais très bonne pour écrire des commentaire)
D'abord, un bon gros merci pour ce cadeau en avance, tu es adorable! Sérieusement, je t'adore ma petit Mae, c'est vraiment gentil de ta part et tu n'avais vraiment pas à faire ça mais tu l'as fait alors je te dis un énorme merci. Un merci encore plus grand que l'amour des tomates pour Espagne, encore plus grand que le Canada tout entier, encore plus grand que tous les blocs légos du monde mis un à la suite de l'autre et
Bref. À part cette énorme merci (j'espère que tu réalise sa grandeur), je te dis aussi un bien joué sur cette One-shots. Tiens, il me rappelle vaguement quelque chose et seul toi et moi sait à quoi je réfère, mais ça doit être notre commun amour pour les personnages blondinets ne sachant pas nager. Et aussi notre amour pour leurs fameux frères roux. Dont l'auteur original de l'histoire devrait vraiment mettre plus de l'avant. Mais bon, tu ne veux pas que je commence un long argument sur combien j'aime Écosse, bref. C'est terriblement adorable, j'ai adoré avec le ton d'humour à la fois et les petites parties un peu plus romantique ^^. L'ambiance qui règne dans cette One-shot est à la fois assez légère et mignonne, amusante, ainsi que plus profonde à certains passages, notamment dans les superbes Flash-Backs qui s'y trouvent. Ils sont superbes tout simplement car on sent très bien la peur qui s'y trouve et les sentiments y sont très bien décrit. J'aime bien comment tu as explorer l'idée de la peur de l'eau d'Arthie et aussi comment tu as réussis à inclure toute la belle famille Britannique. C'est vraiment superbe d,avoir fait ça, alors je te remercie encore et génial ce One-shot! ^^
(Et tu me connais, je ne suis jamais très bonne pour écrire des commentaire)
Vash Zwingli- Suisse
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Date d'inscription : 11/03/2013
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