Entre l'étagère de manga et les best-sellers [Éliza & Francis]

La boutique était pratiquement vide sinon pour la cliente qui flânait entre les livres d’Histoire et les romans fantastiques et son collègue, en pause déjeuné dans la salle des employés à l’arrière, probablement occupé à lancer des oiseaux sur des cochons verts. Installer derrière le comptoir caisse/information, entre l'étagère de mangas et les best-sellers, Éliza attendais son retour pour finir son quart de travail. Bon sang, les mercredis étaient LES PIRES jours pour travailler, la boutique était morte! M. O. R. T. E. MORTE! Éliza adorait se travail, mais quand il y avait quelque chose à faire! Pas quand elle se tournait les pouce ou, dans ce cas, tournais les pages d’un pseudo-bon livre.

Éliza soupira de nouveau en tournant la page de son roman, fredonnant un air de chez elle. Elle avait entendu la musique qui passait en boucle dans le magasin si souvent qu’elle ne l’entendait plus maintenant. Vivement que ce nouveau CD de jazz sorte, la gérante, fana de ce compositeur, allait peut-être cesser de leur passer l’ancien en boucle.

Finalement, après avoir cherché en vain par elle-même, la femme vint lui demander s’il avait tel et tel livres. Éliza vérifier, nia et proposa de les lui commander. Elle prit les informations nécessaire, passa la commande, fit une facture et lui expliqua comment venir chercher ses livres avant de lui souhaiter bonne journée. La clochette tinta et la dame était partie. La jeune hongroise soupira et retourna à sa lecture. Son livre n’était même pas si bon, mais, comme tout livre qu’elle commençait, elle se sentait maintenant obligé de le finir. Et puis, ce n’est pas comme s’il était SI long.

Plus que 30 minutes… 30 LONGUES minutes

Éliza soupira et tourna une page.

Francis se promenait dans la rue et passa à côté de la bibliothèque, il n'y avais encore jamais mis les pieds et il se disait que ce serait peut-être le moment parfait pour y aller. Il regarda autour de lui, comme s'il redoutait de se faire voir. Puis il mit enfin les pieds dans cette énorme débarras à livre. Il jeta un coup d'oeil derrière lui, encore une fois pour s'assurer qu'on ne le regardait pas, d'ailleurs il ne savais pas lui-même pourquoi il faisait cela, toujours est-il qu'il finit par déambuler entre les étagères de livres, plus loin il allait, plus vite il se rendait compte qu'il y avait des livres fort intéressants, il aurait peut-être dû venir plus tôt et il se promit de venir plus souvent. Il lisait les résumés de chaque livres qui lui semblait ne serait-ce qu'un peu intéressant, puis il choisit celui qui lui intéressait le plus: Les 1001 recettes du monde. Lui qui adorait cuisiner, c'était parfait pour lui, il essaierait de nouvelles choses avec grande joies. Il chercha quelque seconde où était la caisse, en ouvrant l'oeil il fini par la trouver, il marcha vers le comptoir où il découvrit une femme qui lisait un livre, elle semblait plutôt concentrée sur celui-ci... Du moins si elle ne l'était pas à propos du livre, elle l'était fort probablement par rapport à autre chose. Il s'installa silencieusement devant elle, la regardant quelques secondes avant de finalement dire un mot.

-Bonjour!

Éliza avait fini par se perdre dans ses pensées, trop ennuyé qu’elle était par son livre. Décidément, tout ce qu’il y avait de bon dans cette série c’était épuisé avec le dernier tome. Elle entendit la clochette tinté, leva légèrement les yeux pour voir le client et, constatant qu’il fouinait et ne venait pas tout de suite vers elle, replongea dans sa lecture… ou ses pensées, c’est selon.

Elle ne remarqua pas l’homme lorsqu’il se planta devant sa caisse, de ce fait, elle fut tirée brusquement de ses pensées (mais ne sursauta pas!) lorsqu’il la salua. Elle releva la tête rapidement et poussa son livre sur le côté en souriant.

– Oh, bonjour. Pardon de ne pas vous avoir vu. Comment puis-je vous aider?

Elle le regarda rapidement et discrètement, en experte qu’elle était et sa conclusion fut : séducteur chevronner. Grand, blonds aux yeux bleus, masculins sans avoir l’air d’un homme des cavernes. Bâti mais pas trop. Propre et soigné. « En plein comme les aime Lore… enfin, sauf la couleur des cheveux, » Elle cacha habilement son amusement à cette pensé derrière son sourire aimable. Son attitude et ses habillements le prouvait : cet homme avait du charisme et il le savait.

« Espérons qu’il soit un peu aux hommes au-moins, si pas totalement. Sinon, quel gâchit. »

Le français souriait à la jeune femme devant lui, il tendit le livre et le mit sur le comptoir, après que son interlocutrice lui ait demandé se qu'il voulait, il lui répondit:

-J'aimerai emprunter ce livre, s'il vous plait.

Francis fit le tour du comptoir de caisse du regard en attentant la réaction plus qu'évidente qu'aurai la petite dame.
Cherchant à faire la conversation histoire de connaître les gens de sa ville, il commença un petit monologue:

-C'est super chez vous, jolie sincèrement, êtes-vous seulement une employée ou êtes-vous la propriétaire? Moi je suis cuisinier, j'ai mon propre restaurant, malheureusement je travail seul et j'ai beaucoup de travail à faire, mais je ne vais pas vous importuner avec ça, savez-vous à quel point la nourriture peut être délicieuse? Avez-vous déjà expérimentée une recette de ce livre? Moi j'ai super hâte d'en essayer le plus possible. Vous devriez venir dans mon restaurant un jour, facile à trouver, c'est le seul restaurant français dans le coin, parce que oui je suis français, je suis sûr que vous sauriez apprécier mes petits plats gastronomique, alors seriez-vous intéressée?

Il prit un respiration en regardant l'inconnue droit dans les yeux, puis il continua:

Puis, quel est votre nom? Moi c'est Francis, Francis Bonnefoy, ce serait bien de faire connaissance, je n'ai qu'un seul ami dans la ville, c'est un peu démoralisant, quoi qu'à lui seul, le petit féli fait amplement le travail il faut dire.

Il sourit gaiement.

-Alors, intéressé? À venir dans mon restaurant je veux dire?

(désolé, je voulais voir le résultat d'une partie avec plus de dialogue de de narration xDD)

Alors qu’elle faisait ses petites choses, Éliza écouta avec un sourire amusée le monologue du jeune blond, quoiqu’il lui semble plus vieux qu’elle. Il avait visiblement presqu’autant de bagou que Feliciano, qu’il connaissait d’ailleurs, cela ne l’étonna pas : qui se ressemble s’assemble. De plus Feli se faisait des amis plus vite qu’on attrape un rhume en hiver lorsqu’on travaille avec des enfants. « Quelle étrange comparaison… » raisonna Éliza alors que le français finissait de parler. Elle ria.

– Je vais essayer de me rappeler de toutes vos questions. D’abord, euhm… Ah oui, non, ce n’est pas mon magasin, je suis seulement employée.

Elle ajouta avec complicité :

La meilleure si je peux me permettre. Je suis étudiante en fait, en droit. Je n’ai jamais expérimenté de recette dans ce livre, mais je sais que les recettes de goulasch et de poulet au paprika sont assez fidèles à celles que j’ai héritées de mon père. Quant au resto… euhm, je ne sais pas, je suis assez serrez dans mon argent pour l’instant, mais oui, ça pourrait être intéressant. J’aime toujours goûter des plats d’autres pays et puis, la cuisine française doit être assez éloigné de la hongroise donc ça serait une expérience intéressante.

Elle lui tendit la main alors qu’elle avait fini la transaction.

– Je me nomme Erzsébet Héderváry, mais tout le monde m’appelle Elizaveta pour faire plus simple. Et je suis bien d’accord, Féli est un personnage unique en son genre.

Elle se mit à rire et lui dit le prix de son achat pour qu’il puisse la payer.