Aujourd'hui ma vie c'est d'la... (16+ pour la langue)

(Moi aussi j’ai décidé de lancer un petit rp OUVERT À TOUS vu que j’aimerais bien commencé, mais que ça manque d’action. Et puis, je veux lancer Féli et Francis de leur bord ^^ Alors voilà!
P.S. Bravo à ceux qui reconnaisse le titre )

- Szar… (Merde)

Eliza laissa retomber sa tête sur la table avec un bruit mât. Il n’y avait rien à faire, rien ne voulait rentrer : ni la matière qu’elle devait mémoriser pour l’examen dans deux jours, ni les délicieux gnocchis au pesto et noix de pin qu’elle avait commandé. Elle était juste trop déprimée pour faire quoi que ce soit d’autre que de ruminer dans son coin. Elle avait espéré que l’ambiance joyeuse régnant dans le restaurant des frères Vargas, ainsi que leur plats beaucoup plus agréables pour le palais que les rations de survit universitaire, réussiraient à lui changer les idées, mais pas de chance. Qu’il aille au diable aussi, cet $&@$! C’est lui qui y perdait le plus au final. Une fille géniale comme elle qui… qui…

Elle grogna tout bas, ce qui se transforma en soupir avant qu’elle ne relève la tête pour regarder dehors les lumières du soir. Il devait bien être 9h30 passée et elle n’avait rien avalée d’autre que des toasts et du café depuis la rupture, la veille au soir. Elizaveta n’étais pas du genre à pleurer, trop fière pour ça, elle avait plutôt hurlé en frappant sur son punching bag jusqu’à ce qu’elle soit assez fatiguée pour dormir. Jamais Eliza n’avaient pleuré pour un gars, elle n’allait pas commencer pour ce taré. Mais, au final, son sommeil avait été léger, hanté par les évènements de la soirée. Quatre mois qu’ils étaient sortis ensemble, quatre mois qu’elle s’était dit qu’elle avait enfin trouvé le bon. Pauvre sotte… Au bout du troisième mois, il avait commencé à lui faire part de son envie de passer au prochain niveau, elle s’était dite pas prête. Avec un sourire de prince charmant, il lui avait promis patience, mais, clama-t-il au bout du quatrième mois, sa patience avaient des limites. Leur discussion s’était transformée en engueulade et, avant longtemps, elle le foutait à la porte, après qu’il l’eu traité de nom plus dégradant les uns que les autres. Encore un qui n’avait voulu d’elle que pour être le premier…

Elle soupira, « 23 ans et encore vierge… après avoir eu 3 petits amis… c’est peut-être vrai que t’a un problème- » Elle secoua la tête pour s’enlevé ses bêtises de l’esprit et retourna à ses manuels, se forçant à avaler trois-quatre gnocchis tièdes-froids. « Les hommes sont tous pareils, je devrais virer aux filles… »

- Pfff, c’est ça oui, promesse d’ivrogne ma chère Eliza, marmonna-t-elle.

Elle laissa sa tête retomber de nouveau, sur ses livres cette fois, avec un grognement.

La soirée était un peu plus calme que d’habitude. A entendre par là moins de plats à devoir préparer et donc l’occasion de terminer plutôt. Ce qui expliquait qu'à seulement 9h30 du soir il était déjà à boire son café dans la salle tout en observant les quelques clients, et surtout clientes, encre présents dans le restaurant. Ces simples gestes lui permettaient de se décontracter un peu et puis … la vaisselle ? Bah elle sera laver plus tard, elle pouvait bien attendre après tout.

Soufflant sur son café encore chaud. Au moins celui ci était fait par lui même et non pas tiré d'une de ses affreuses machines qui le font soit en jus de chaussette, soit trop fort. Là c'était tout simplement parfait. Du moins c'est ce que l'on aurait pu croire jusqu'au petit boom qui se fit entendre non loin de lui.

Lovino finit par regarder de quel table provenait le bruit. La 10. Se rappelant encore de la commande, des gnocchi au pesto. Plat qui malgré son ajout récent sur la carte était déjà un franc succès parmi la clientèle. A la vue du plat encore non entamé et entrain de refroidir à tout va, il fut loin d'apprécier. 

- Putain on prépare un truc pour même pas les bouffer ?! Ils sont pas immangeables bordel !

Il l'aurait bien sorti à voix haute si la personne à qui ce reproche était adressé ne faisait pas partie de la gente féminine. Et d'ailleurs elle lui disait quelque chose  Ah mais bien sûr !  Ça faisait longtemps qu'il ne l'avait pas vu. Enfin "vu" n'était certainement pas le bon mot dans ce cas. Plus "entraperçu" entre ses passages furtifs en salles ou lorsqu'il hurlait sur son frère à cause d'une commande mal notée. D'ailleurs, l'italien avait remarqué que la jeune femme semblait bien s'entendre avec son cadet. Et … qu'est ce qui l’empêcherai lui aussi d'avoir de bon rapport avec elle ? Rien.

Terminant son café d'une traite, il se releva avant d'aller à sa rencontre. Qui sait peut être que discuter lui ferait le plus grand bien surtout en voyant sa mine triste et découragée.

- Ciao signorina ! Est ce que ça va ?

Un sourire sur son visage, une vision des plus rare lorsqu'on le connaissait. Mais après tout il était en présence d'une jeune femme alors valait mieux être charmant.


(Je me suis permise de répondre parce que bon Eli et Lovi doivent bien se voir un jour ou l'autre xD )

Trop concentrée qu’elle était sur ses sombres pensées et les quelques notions qu’elle était parvenu à retenir et qu’elle ressassait sans fin pour tenter de se changer les idées, Elizaveta n’entendit pas le chef arrivé. Lorsqu’il lui parla, ce ne fut pas sans la faire sursauter. Elle releva la tête et le regarda, il avait des airs de famille avec Feli… c’était donc probablement Lovino, le chef du restaurant et grand frère de son… ami elle supposait. Elle planta mécaniquement un sourire sympathique sur ses lèvres avant de lui répondre :

– Oh! Oui, ça va merci… c’est que mes études qui me stress un peu, du coup j’ai du mal à dormir… du coup j’ai du mal à étudié, donc mes études me stress et, bon, ça fait un peu un cercle vicieux. C’est décourageant un brin…

« Il y a aussi le fait que je viens de casser avec un putain d’imbécile, mais bon, ça, je le confierais pas à un gars que je connais à peine… J’en glisserai probablement même juste un mot à son frère… » Dans toutes sa vie, il n’y avait que deux personnes avec qui elle avait partagé ses malheurs, deux personnes devant qui elle se permettait de risquer de pleurer, même si les chances étaient minces. Elle avait un bon self-control. C’est deux personnes était Apu et Lore et, visiblement, il n’en changerait pas avant longtemps. Même avec ses copains, elle n’avait pas eu le temps de laissé tomber tous ses masques avant de retourner au célibat. « Heureusement… sales types »

Elle décida de ne pas laisser son “interlocuteur” en reste et de continuer un peu la conversation :

– C’est toi Lovino non? Le frère de Feliciano? Je m’appelle Héde- Erzsébet Héderváry…

Fallait ce rappeler de mettre les noms dans le “bon ordre”, mais après toutes ses années ça venait facilement… enfin, quand d’autre chose nous rodait pas dans la tête…

– Mais tout le monde dit Elizaveta, c’est plus simple.

Elle lui tendit la main pour qu’il puisse la lui serrer. Elle ne fit alors qu’à ce moment le lien entre son statut de chef cuisinier et les gnocchis refroidis devant elle, embarrassée de l’avoir fait travailler, au final, pour rien. Certes il gardait son argent et d’autres auraient pu dire qu’il n’avait pas à se plaindre… mais travailler pour rien c’était toujours chiant. Surtout que, après ce que Feli lui avait raconté, si c’était bien vrai, et ce l’était si elle en jugeait par ces crises de colères qu’il faisait parfois dans la salle à manger, il était assez peu commun pour lui d’être aussi polis… surtout s’il avait travaillé pour rien.

– Je suis désolée pour les gnocchis… Ils sont très bons, mais avec le stress ça rentre pas vraiment…


(Pauvre Lovi… j’espère qu’il espèrait pas faire une prise XD Eliza est vraiment pas en état de subir les avances de quelqu’un. Anecdote de pourquoi j'ai écrit ça dans le texte: si j'ai bien compris, en Hongrie, les noms se disent dans le même ordre qu'aux Japons par exemple. Donc Nom puis prénom. Drôle non?
J’ai ajouté un PG16 au titre vu que, et bien, avec Eliza et surtout Lovi, le vocabulaire peu voler assez bas je crois XD)

Un sursaut. Il lui avait donc fait si peur que ça ? Ou plutôt il l'avait tiré des ses pensées, ce fut l'option qui paraissait la plus plausible. Surtout lorsque l’on considérait qu'il n'avait nullement crier.  fait des plus rares quand on le connaissait suffisamment bien. A la vue du sourire qui s'afficha sur le visage de la cliente, l'italien ne put qu'arquer un sourcil. Un peu intrigué par le rapide changement.
Juste après l'avoir écouté il comprit sans trop de mal. Lovino fit un petit signe de la tête conciliant. Certes le stress devait être le pire fléau qu'il soit et il pouvait bien en témoigner durant le coup de feu au restaurant. A devoir courir dans tous les côtés pour prendre une tomate ou bien pour éviter que l’un des plats ne brûle. Mais par dessus tout, crier et pas que des gentils mots que cela soit bien claire. Pour les études les choses devaient être assez similaires ... enfin dans tout les domaines on peut même dire.

- Oui c'est bien moi, le frère de Feliciano.

Donc son frère avait certainement dû lui parler de lui. En rajoutant le fait qu'il avait une forte ressemblance avec son cadet devait aussi aider à deviner son identité.

- Enchanté Er... enfin Elizaveta. C'est un plaisir de faire votre connaissance.

Bon au moins le massacre du prénom de l'hongroise venait d'être évité de justesse. Lovino pouvait bien se l'avouer à lui même il n'aurait pas réussi à redire son nom sans l'écorcher au moins une fois. Sa main prenant la sienne tendue avant de la secouer légèrement. A ce moment il fut réellement content de rencontrer quelqu'un d'autres. Oui à son arrivé dans cette nouvelle ville il avait fait des rencontres dans le voisinage mais qui s'était souvent arrêté là.

Ses yeux observèrent de nouveau le plat qui refroidissait depuis le temps qu'il devait être servi. Et la raison ? Au dire de la jeune femme, le stress. Ça collait parfaitement. Le stress diminuait ou augmentait l’appétit selon les cas.

- Ce n'est rien du tout. Enfin... j'espère que ça passera bientôt pour que vous puissiez manger de nouveau et vous faite quoi comme études au juste ?

Il voulait en savoir un peu plus sur elle. "Qu'est ce que Feli a bien pu lui raconter sur moi, cet idiot ?! " Devait être la question qui hantait le plus ses pensées à cet instant. Surtout en le connaissant.

(Nooon il ne pensait pas trop à ça, c'est plus que ça l’intrigue qu'on mange rien du tout xD. Merci pour l'anecdote je ne la connaissait absolument pas.
Et oui mieux vaut on ne sait jamais avec ces deux là xD )

– Oui, je l’espère aussi… je n’ai pas le temps ni l’énergie pour me privé de nourriture et ne pas arriver à étudier. Je suis en Droit. En fait, j’en suis à faire finir mes cours à l'École du Barreau de la ville et j’espère avoir une bonne note histoire de me trouver un bon stage et tout. Je tiens vraiment à me faire remarquer dans le domaine, ça attire l’attention des grandes firmes. Mais pour ça, faut bien connaitre ses lois et quand celles de trois pays viennent faire pêle-mêle dans ta tête, ce n’est pas évident.

C’est vrai, elle avait grandi, et par conséquent connaissait la base des lois, en Hongrie et en Allemagne. S’ajoutait maintenant celles d’ici et, parfois, elle avait de la difficulté à faire le tri. Elle eut un rire découragé et secoua la tête.

– Des fois je vous envie, vous qui avez déjà fini les études et êtes déjà à l’emploi même si vous êtes plus jeunes que moi. Feli m’a dit que tu avais 22 ans c’est ça?... Oh! mais, assied-toi, je suis tellement tête en l’air. Je parle je parle et je te laisse debout. Je ne te laisse pas en placer une non plus… désolée, c’est la nervosité. Alors, Feli me disait que vous étiez arrivé ici y’a peu de temps? C’est comment l’Italie?

Elle l’invita à s’asseoir de la main et se força à fermer la bouche. La nervosité et le stress avaient toujours fait parlé Éliza, qu’elle le veuille ou non, et il lui fallait toujours un moment pour le réaliser. Mais, elle préférait se taire, d’un un, par politesse, mais aussi pour éviter d’en dire trop.

Et puis, elle espérait aussi que les récits de Lovino pourraient lui changer les idées…

Donc elle étudiait en droit. Il s'était toujours demander comment les avocats, juges et tutti quanti réussissaient à se souvenir de tout cet amas de lois qui pouvait exister. Maintenant il savait à quel point c'était compliqué, déjà pour les étudiants. Au moins la source de son stress lui paraissait nettement plus clair à présent.

Son sourcil se haussa une nouvelle fois. Elle enviait son frère et lui ? Pourquoi ? Parce qu'il travaillaient déjà. Lui qui aurait voulu que son cadet fasse de vrais études à l’université au lieu de le suivre dans son rêve d'ouvrir le restaurant. Enfin il n'était pas trop tard pour cela non plus. Puis il recula la chaise juste en face de son interlocutrice afin de s'y asseoir.

"Au moins on dirait que cet imbécile de Feli l'a bien renseigné" fut la pensé qui lui traversa la tête en entendant toutes ses questions qui s'avéraient justes.

- Ce n'est rien du tout, je sais très bien que ça arrive des fois. Donc oui, j’ai bel et bien 22 ans depuis le mois de mars. Et on est arrivé, il y a … assez récemment c'est vrai. Enfin on s'est d'abord occupé le bon endroit pour le restaurant que du reste. Vu que chez nous, en Italie, il y a une forte concurrence pour les restaurants … surtout ceux qui proposent la cuisine du pays, on avait donc peu de chance de réussir. C'est pour ça que l’on est venu ici.

Lovino afficha un petit sourire, un brin nostalgique si on y regardait bien de plus près.

- Bon je crois que je mentirais si je disais si notre pays me manque pas de temps en temps, mais bon au moins j'ai ma famille avec moi. Et puis … Ah désolé je me suis un peu égaré donc … l'Italie. On a presque toujours du soleil là bas ainsi que de beaux paysages et des monuments connus dans le monde. Je suis sûr que si je te dit la tour de Pise ou bien la Colisée ça te parle non ?

Il accepta son invitation et s’installa devant la table alors qu’elle l’écoutait lui raconter sa vie avec sa famille. Il semblait passionné par son métier et son pays, ce qu’elle trouvait réjouissant. Son sourire changeait de l’air méchant et colérique qu’elle lui avait vu jusqu’à ce jour. Il s’égara un peu dans sa conversation, mais cela ne la dérangeait pas, elle aimait en savoir plus sur ceux qu’elle rencontrait. En d’autre circonstance, elle aurait probablement tenté de savoir : “Alors, filles ou garçons?”. Toutefois, depuis sa séparation brutale, les histoires de cœur des autres lui donnait plutôt envie de vomir, alors elle s’en tenait à la conversation de base. Même son “gaydard” s’était mis en veille pour les prochains jours…

Lorsque le jeune Italien lui parla des monuments historiques de son pays, elle hocha la tête avec un sourire.

- Mais oui, bien sûr que je connais! L’Italie est beaucoup plus connue que mon pays pour son histoire. Pour ma part, je crois que tout ce qui est retenu par le reste du monde sur mon pays, c’est l’Empire, le Danube et le goulasch… Et je ne suis même pas sûre que la moitié de ces gens savent que les deux derniers sont hongrois…

Je soupirai, frappé par un certain mal du pays doublé d’un découragement face au mince intérêt porté par les autres pour ma belle nation. Nous n’avions de tour de fer, de ville détruite par la lave ou de château hantés par des Lords, mais la Hongrie était tout de même intéressant non?

Malgré tout, les autres pays me passionnaient toujours et c’est pourquoi j’invitai Lovino à continuer sa description. Ça, et aussi parce que, comme je l’espérais, ça me changeait les idées.

Il savait pertinemment que le goulasch était un plat hongrois. Après tout, il avait bien dû apprendre à cuisiner des mets des autres pays durant ses cours de cuisine, parfois même certains dont il n'avait jamais entendu le nom auparavant. Dont celui ci entre autre. Toujours son petit sourire sur ses lèvres encore un peu nostalgique. Il pouvait bien se l'avouer il aurait voulu rester dans son pays natal mais si ça incluait de sûrement devoir renoncer à son rêve … autant partir.

Il l'écoutait évoquer le sien de pays. D'accord il fallait bien qu'il soit honnête envers lui même, il n'y connaissait presque rien du tout de la Hongrie. Lovino se mit a avouer, un peu embarrassé comme s'il allait avouer qu'il avait commise la pire bêtise du monde.

- C’est vrai que j’ignorai que le Danube venait de Hongrie, m … mais maintenant je le saurai. Et puis ça m'a l'air d'être un assez beau pays, enfin pour le peu d'images que j'ai pu voir par ci par là sur Internet.

Il fallait dire que quand l'italien avait fait ses recherches sur le lieux où ouvrir le restaurant, il avait avant tout pensé à rester au sein de l'Union européenne. Et la Hongrie fit bien évidement partie du lot, mais en ne parlant pas un traître mot de la langue officielle du pays, ce choix fut vite mis de coté pour en privilégier d'autres.
Quand l'italien l’aperçu faire un signe pour qu'il continue son pseudo récit, il reprit.

- Enfin il y a par contre des choses assez méconnues en Italie comme le Castel del Monte ou le palais royal de Caserte alors que les deux sont des sites de l'Unesco. Mais c'est un peu comme partout je crois on parle plus de certains monuments que d'autres.
Il ne put s’empêcher de rajouter mentalement "on préfère plus voir ce qui est au nord de la péninsule que ce qui est au sud "

(Vraiment désolé pour le retard, tu as le droit de me donner un coup de poêle pour la peine)